La corrida est dans l'Arène...
Comme bien des individus de l’espèce humaine du XXIème siècle, la pérennité de certaines pratiques par mes congénères m’affligent. Certaines, mettant à mort, au nom d’un jeu, un animal me fait mal, autant pour l’animal, car je suis un humain, donc pensant, donc réfléchissant, donc capable d’abstraction, donc apte à l’empathie que pour l’image de mon humanité. Quelle indignité de constater qu’il existe encore des individus qui prennent leur pied dans le spectacle oh combien barbare de la mise à mort et de la torture d’un autre être vivant. Défouloir, crachoir, que met on dans ce spectacle ? Notre violence que nous ne parvenons pas à exprimer autrement ? Notre besoin de pouvoir, de droit de vie et de mort sur autrui que nous ne pouvons décemment plus exprimer sur nos congénères ou disons pas de manière aussi sanglante ? La tradition ? Ah non, ça non ! Il fut un temps où les exécutions sur la place publique constituaient un évènement social, une tradition…Ces temps sont heureusement révolus ! Alors quoi ? On ne compare pas les humains et les animaux ? Tiens donc ? Mais quand bien même nous n’éprouverions rien pour la vie animale, c’est une question de dignité de notre espèce. On ne peut se prétendre civilisé et considérer comme culturel ce type de pratique et de spectacle barbare. Notre statut d’humain pensant , debout et digne passe aussi par le respect des autres formes de vie. S’amuser et trouver jouissif de torturer une bête est primaire, point. Quant à dire qu’on respecte l’homme et pas l’animal, chaque fois que j’ai entendu cela de la bouche d’un individu…étrangement, son rapport à ses congénères était aussi trivial et néhandertalesque qu’avec l’animal.
J’éspère que la décision d’interdire les corridas sera approuvée aujourd’hui…S’il en va autrement, le combat continuera. Le doute a été mis et est désormais entendu…Un jour viendra…